J’ai noué des amitiés incroyables avec les gens d’ici. Vous travaillez sur des projets avec eux, vous voyagez avec eux”, explique M. Baril. “Beaucoup de gens sont ici depuis longtemps. C’est ainsi que vous créez des liens. Ils ont tous eu une grande influence sur moi et m’ont aidé à devenir quelqu’un qui, je l’espère, est relativement décent et a la tête sur les épaules”, ajoute-t-il. “Vous apprenez beaucoup d’eux, à la fois des personnes pour lesquelles vous travaillez et de celles qui vous rendent des comptes. Ce sont les personnes avec lesquelles j’ai travaillé qui m’ont permis de rester ici.

Armé d’un diplôme en informatique et sorti tout droit de l’université de la Saskatchewan avec la ferme volonté de faire bon usage de son éducation, Baril a rapidement appris que le nombre était une force.

“Ici, le travail d’équipe a toujours été primordial. On essayait toujours de faire ce qu’il fallait pour le client et pour l’entreprise”, explique-t-il. “Pour moi, cela correspondait à mon sens des valeurs, et j’ai donc pu faire un travail dont je me sentais bien et dont j’étais fier.

Embauché en 1990 en tant que développeur de logiciels, M. Baril a constaté que Calian offrait des possibilités de croissance et de réussite. En 2012, il a été nommé Business Manager Gateway Systems. Trois ans plus tard, il a été promu vice-président des solutions définies par logiciel, poste qu’il a occupé jusqu’en 2022, date à laquelle il a été nommé vice-président principal de l’espace.

Dans toutes ces fonctions, il y a eu des défis à relever, dit M. Baril, mais le fait d’être entouré d’une équipe formidable lui a permis de se sentir à l’aise et de prospérer.

“Il y avait toujours des choses nouvelles et intéressantes. Mon premier projet a duré, je crois, sept ans. Mais vous apprenez beaucoup. À l’université, tout ce que vous faites est comme de petits problèmes de jouets et finalement, vous construisez ces systèmes logiciels massifs, alors apprendre l’échelle et l’aspect critique du logiciel a été énorme, une courbe d’apprentissage énorme”.

Au fil de sa carrière, il s’est engagé dans différents projets qui l’ont souvent amené à voyager à l’étranger.

Il a notamment effectué 44 voyages au Royaume-Uni, où il a passé plus d’un an à Londres.

“L’attrait de ce travail réside en grande partie dans le fait que vous visitez des endroits dans le monde entier. Vous faites des choses plutôt cool… vous travaillez dans l’industrie spatiale. Mais en même temps, vous avez l’occasion de voir tous ces endroits que vous n’auriez normalement pas pu visiter.

“Heureusement pour moi, les grands voyages ont eu lieu quand j’étais jeune et avant d’avoir des enfants, donc ce n’était pas une grosse affaire pour moi de partir trois mois. J’ai eu la chance d’arriver au bon moment de ma vie pour en profiter”.

Ces premiers jours et ces souvenirs restent proches de Baril, alors que sa vision change aujourd’hui pour un avenir différent.

“Dès que vous annoncez votre départ à la retraite, vous commencez à évoquer avec les gens les souvenirs que vous avez partagés tout au long de votre carrière. C’est une période riche en émotions.

Aujourd’hui, il peut se réjouir de la chance qu’il a eue de passer sa carrière chez Calian sans avoir à quitter sa ville natale. “J’ai eu beaucoup de chance de tomber sur une entreprise qui travaille à l’échelle internationale dans un secteur que j’aime, avec des gens formidables, le tout sans avoir à quitter ma ville natale”.

Baril n’a aucune crainte quant à l’avenir, alors que lui et Allison, son épouse depuis 27 ans, entament un nouveau chapitre de leur vie.

Vous savez que l’endroit va vous manquer, que les gens vont vous manquer. Vous pensez avoir eu au moins un petit impact sur les gens et le secteur et vous en êtes fier.